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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 15:34

 

En 2050 au terme de la transition énergétique, l'éolien produit 194TW/h par an, la moitié de l'électricité, 18% de l'énergie totale consommée en France. Les 12500 éoliennes terrestres, s'ajoutant aux 3500 qui fonctionnent aujourd'hui, produiront 100 TW/h, les éoliennes marines, posées ou flottantes, le reste.

Le Jura, bien que pays des lacs, est condamné aux éoliennes terrestres. 100 aéro-générateurs d'une puissance moyenne de 3 MW, voilà un objectif très accessible sur 35 ans.

Dans le Doubs, le site du Lomont accueille déjà 15 éoliennes. Il est possible de trouver dans le Jura une dizaine d'endroits présentant les conditions requises.

Il faut une une vitesse moyenne annuelle du vent de 5m/s . L'accessibilité est aussi à prendre en compte. Les épingles à cheveux sont difficiles à négocier pour amener des pales de 45 mètres ou des tronçons de mats de 30 mètres. Au Lomont les travaux d'accès ont été importants. Aujourd'hui les chemins sont de bonnes dessertes forestières, un atout pour le bois-énergie. La proximité d'un poste de transformation est un avantage. C'est le cas pour le Mont Rivel.

Des études seront menées sur la faune ( couloirs de migration), sachant que voitures, pesticides et lignes électriques sont beaucoup plus mortifères pour la gent ailée.

Le bruit, à 500 m, n'est plus un problème.

Les communautés de communes de la haute vallée de l'Ain et du Pays de Nozeroy pourraient s'associer. En effet le plateau de la Baroche est très venté , notamment le pied de la Haute Joux, et l'acès serait très aisé.

Mais il s'agit d'une zone de survol aérien. C'est un vrai problème qui doit être posé au niveau national. Connaissant l'enjeu climatique, la transition énergétique est-elle une priorité ? Les pales d'une éolienne de 3MW culminent à 150m. Cela laisse beaucoup d'espace aux aéroplanes. Ces 2 communautés de communes peuvent à elles seules prendre à leur compte 20% de la production d'électricité éolienne en construisant 20 des éoliennes jurassiennes.

 

Les grandes entreprises qui construisent des éoliennes ne le font pas uniquement pour combattre l'effet de serre. Connaissant la vitesse du vent, le coût de l'éolienne et de son installation, environ 1M d'euros le mégawatt, et de sa maintenance, elles ont calculé le temps de retour de leur investissement. Ainsi les éoliennes du Lomont installées par EOLRES, sont aujourd'hui la propriété de fonds de pension australiens.

La gestion de cette énergie revient à la collectivité. Champagnole par exemple a l'expérience d'une production d'électricité en régie avec le barrage de la Roche.

L'idée que les bénéfices iront à la collectivité, qui peut aussi faire appel à l'épargne locale, et permettront des investissements dans le domaine culturel et sportif, social, par exemple pour combattre la précarité énergétique, rendra les éoliennes nettement plus attractives.

La filière bois elle-même pourrait y trouver un débouché inattendu. Les allemands construisent aujourd'hui des mats d'éoliennes en bois. Voilà un débouché nouveau pour une future usine de lamellé-collé.

 

Créons au niveau régional ou départemental une cellule compétente – ce pourrait être une association – qui accompagnerait une communauté de commune dans un projet : étude de faisabilité, montage financier, information du public, suivi de la réalisation par une entreprise spécialisée.

Un projet franco-suisse pourrait faire des Rousses la première station en Europe alimentée par l'énergie éolienne. Canons à neige, remonte-pentes et éclairages seraient alimentés par le vent qui balaie Noirmont, Dole et massif des Tuffes.

A l'initiative de Robert Redford, cela s'est fait aux Etats-Unis dans les Rocheuses.

Je me fis enguirlander lorsque j'évoquai cette idée en 1992 au comité de gestion du PNR. Depuis le vent a tourné, le Parc naturel Régional fournissant en 2050 au Jura la moitié de son électricité, voilà du vrai développement durable.

Imaginons 5 parcs de 10 éoliennes, du Crêt de la Neige au Mont d'or, et voilà l'horizon animé de façon très rentable. Les suisses ne nous ont-ils pas donné l'exemple avec les éoliennes du Mont Crozin désormais amorties.

 

Il faut aujourd'hui  6 à 7 ans pour réaliser un projet en France, moitié moins longtemps en Allemagne ou en Espagne. Des simplifications sont promises.

Partant sur 4 ans, les élus de 2014 et 2015 peuvent réaliser leur projet pendant leur prochain mandat : 10 éoliennes en 2018 viendraient s'ajouter à celles de Chamole.

En 2030 le Jura peut avoir atteint voire dépassé l'objectif de 100 éoliennes qui lui permettrait de produire 22% de son électricité.

 

Précisons qu'aujourd'hui le prix de revient de la production du KW/h éolien terrestre est nettement inférieur à celui du nucléaire lequel est appelé à augmenter, et qui n'inclut pas la totalité du coût du stockage des déchets ni du retraitement, ni celui bien sûr d'un accident type Fukushima qui n'est plus proclamé impossible par les autorités de Sûreté Nucléaire.

La transition énergétique, passage des énergies fossiles aux énergies de flux, n'est donc pas une utopie d'écolo. Plus vite elle sera menée à terme, mieux cela vaudra pour l'économie, l'environnement et le social.

 

Avec le vent s'élève une prise de conscience : comme l'eau, cette énergie appartient à tous. C'est donc aux citoyens et à leurs collectivités de gérer cette ressource.

 

 

Michel Moreau http://michel-moreau.over-blog.com/

 

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 15:02

 

 En 2050 la transition énergétique arrive à son terme. Les énergies de flux ont pris la relève des énergies de stock et du nucléaire. Les fossiles ne subsistent que marginalement pour quelques usages.

Ce bouleversement a transformé l'économie*, boosté l'emploi, réduit drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.

 

A tout seigneur tout honneur. Aujourd'hui il est question du soleil. Ca tombe bien, en ce 17 janvier 2014 les capteurs solaires chauffent l'eau que VEOLIA me livre à 6°c.

 

Mais place au photovoltaïque.

En 2050 il produit 22% de l'électricité en France, passant de 2 Tw/h aujourd'hui à 90 Tw/h, dépassant l'hydroélectricité.

Pour produire sa quote-part, le Jura aura dû équiper 360 hectares de cellules photovoltaïques - sa superficie est de 499,900 ha – et la Communauté de Communes (CC) environ 30 hectares dont 20 sur les bâtiments et 10 au sol.

Ces calculs sont basés sur le rendement dans le Jura des modules actuels (1m2 produit 100kw/h par an).

Deux éléments faciliteront le développement du photovoltaïque. Le prix des modules baisse régulièrement et le rendement de la transformation de la lumière en électricité progresse.

Si en 2025 celui-ci a grimpé de 25%, ce qui n'a rien d'utopique, la surface à équiper diminuera d'autant.

Cela pourrait se traduire annuellement par 80 installations de 30m2 (2400 m2) sur des pavillons individuels, 20 de 100m2 (2000 m2), 4 de 500m2 sur des usines, granges ou parkings couverts (2000m2), et 2 au sol de 1500 m2 (3000m2).

Au sol les photopiles ne doivent pas être installées sur des terres agricoles, ni porter atteinte à la biodiversité. Trouver 10 hectares sur d'anciennes décharges, carrières, terrains incultes bien exposés, ne devraient pas poser de problèmes au niveau de la CC.

Les installations au sol sont moins coûteuses. Elles permettent de meilleures performances, jusqu'à + 30%, si l'on fait appel à des systèmes de suivi du soleil. Notons que les 50000 hectares qui seraient dédiés au photovoltaïque au sol au niveau national ne représentent que 2% des 4.000.000 d'hectares de surface agricoles consacrées aux agrocarburants, le rendement étant de 1 à 2% pour la photosynthèse utilisée par les agrocarburants contre au minimum 10 % pour les modules photovoltaïques.

Les 8500m2 à équiper par an ne sont qu'une moyenne à réaliser sur 35 ans. Celle-ci évoluera positivement avec les avancées de la technologie. Le démarrage sera évidemment plus modeste. La vitesse de croisière pourrait être atteinte vers 2025..

 

Les élus de la CC auront lors de leur premier mandat la charge de lancer la machine. L'effort portera sur la création d'un réseau d'entreprises locales compétentes.

La formation initiale pourrait être assurée localement par la création d'une section spéciale consacrée aux Energies Renouvelables au lycée Paul Emile Victor. Avec l'aide de l'AJENA, le GRETA pourrait assurer la formation permanente.

Ceci n'ira pas non plus sans un effort d'information des particuliers et des collectivités locales. Le département aura un rôle moteur à jouer.

Tout ce travail doit être entrepris de façon prioritaire par ceux qui seront désignés en mars. Puissent ces éléments concrets alimenter le futur débat électoral ! L'avenir nous le dira. Mais l'avenir n'est-il pas ce qui est le plus difficile à prévoir.

Suivront prochainement des propositions concernant le solaire thermique, l'éolien et la biomasse.

 

Michel Moreau http://michel-moreau.over-blog.com/

 

 

* lire : « La 3e révolution industrielle » - Jeremy Rifkin

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 11:08

L'onde était transparente...

Il est bon parfois de faire un retour sur le passé et tirer profit des erreurs que l'on a pu commettre.

Et j'étais pourtant sûr de détenir la vérité sur l'eau et sa gestion, publique, comme de bien entendu !

Je plaide les circonstances atténuantes. Régnait en effet en 2008 un climat propice aux idées contestataires : Paris et Montbéliard allaient se mettre au diapason de Lons le Saunier et de Besançon en se passant des services d'un compagnie fermière.

Un représentant de la municipalité de Lons n'était-il pas venu informer les champagnolais des avantages de la régie municipale, qui n'a pas d'actionnaires à rétribuer : prix du m3 d'eau plus bas pour un service meilleur. Ainsi la régie de Lons obtient des agriculteurs du bassin versant une diminution des apports en nitrates. Là une compagnie privée se contenterait de dénitrifier l'eau aux frais du consommateur.

De tout cela j'entretins notre maire fraîchement élu en son bureau carré qui domine sa ville. Je lui conseillai de constituer un groupe de travail qui étudierait tous les problèmes liés au retour en régie.

Par chance, il ne me prêta qu'une oreille distraite. Très sagement il fit appel à la compétence d'un cabinet d'étude spécialisé.

De compétence celui-ci ne manquait pas. N'avait-il pas à sa tête un ex-cadre d'une grande société dont l'objet est … la distribution d'eau.

L'exposé, complet et bien chiffré, dont la conclusion ne laissait pas de place au doute,emporta l'adhésion de l'ensemble des conseillers municipaux. Le leader de l'opposition alla même jusqu'à faire l'éloge du travail présenté.

Et ma propre réflexion sur le problème trouva le droit chemin de la raison. La démonstration avait cette qualité de transparence que l'on trouve chez les pros qui nous expliquent l'économie sur les médias : les charges trop lourdes, les chômeurs assistés, l'hôpital public inopérant et abyssal ... l'urgence qu'il y a à laisser grandes entreprises et financiers remettre le bateau France à flot.. ainsi qu'au plus beaux jours et subvenir à nos besoins en eau. Je ne peux pourtant m'empêcher aujourd'hui de ressentir quelque crainte pour l'avenir de VEOLIA, dont le titre ne s'est apprécié « que » de 30 % en 2013, année pourtant bénéfique à la bourse.

A Dole le maire semble habité par ces idées subversives qui furent les miennes en 2008. Et ici-même quelques esprits prématurément attendris par ces sels d'aluminium, auxquels notre eau potable doit sa impidité, ne risquent-ils pas la contamination.

Dieu nous garde que l'eau ne vienne troubler l'atmosphère consensuelle des élections de mars.

A Corbeille-Essonne, ville réputée pour la rigueur de la gestion de ses électeurs, le maire, fidèle bras droit du constructeur de ce Rafale cher à notre Armée de l'Air, a annoncé tout récemment qu'il avait obtenu de SUEZ une réduction du prix de l'eau.

Pourquoi VEOLIA ne ferait-elle pas un geste pour les buveurs d'eau de la Perle du Jura ? Ceci serait une confirmation de plus du bon choix vers lequel notre maire guida l'ensemble de sa troupe municipale.

Peut-être cela l'aidera-t-il à endiguer la vague verte et rose qui le menace et, surfant sur une déferlante, bleu-ciel, pas bleu-marine, aider à sa réélection qui pourrait être célébrée lors d'une novatrice Eau d'Honneur.

 

 

 

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 16:26

 

 

On ne lui connaît ni maladie ni ravageur. Cette plante nettoyante pousse tout bio. Ses racines pivotantes ameublissent le sol : après sa récolte pas besoin de labour.

Dans les plaines de l'Asie centrale, aux abords du lac Baïkal, sur les contreforts de l'Himalaya, le chanvre est probablement la première plante domestiquée par l'homme au néolithique.

Bien plus tard des prisonniers chinois enseignent aux arabes le secret de la fabrication du papier. Ainsi le chanvre permet la diffusion du Coran, et de manuscrits traitant de médecine, philosophie et de ces mathématiques qui infligent aujourd'hui encore l'algèbre aux têtes blondes dès la 6è.

En 1445 Guttemberg imprime sa bible sur cannabis. Partout où l'on maîtrise l'écrit le chanvre est la matière première de la pâte à papier. Pourquoi n'est-ce pas encore ainsi ? En effet, un hectare de chanvre produit en 100 jours autant de pâte à papier qu'un hectare de forêt en 30 ans. En plus de force énergie et chlore l'industrie papetière avale un arbre sur les 5 abattus sur la planète, y-compris dans ces forêts primaires garantes de notre climat.

Promu par Charlemagne le chanvre va devenir matériau stratégique. Au 18è siècle il en faut 80 tonnes pour les voiles et cordages d'un grand voilier cinglant vers les Indes ou les Amériques.

Sa toile est solide et confortable. A Gènes, les premiers jeans sont taillés dans un tissu de chanvre fabriqué à Nîmes et portés par les aventuriers de la ruée vers l'or.

En France, au milieu du 19è, 150.000 hectares subviennent à nos besoins. C'est avant que le coton, fibre exotique, cultivée par une main d'oeuvre peu chère dans les plaines de l'Alabama, ne s'impose puis colonise l'Afrique et assèche la mer d'Aral au Kazakhstan.

Est-ce parce que le coton requiert trop d'engrais et de pesticides et d'eau que l'industrie chimique inventa le nylon ? Pas sûr.

 

Si la toile de chanvre disparut des boutiques c'est aussi en raison de sa mauvaise réputation.

Déjà en 1341 un émir interdit l'usage du haschisch en Egypte. Le délit était puni de l'arrachage des dents. Et ce n'est pas un mensonge.

Ce qui n'empêcha pas cinq siècles plus tard un hachchachi, assassin buveur de haschisch, sous l'emprise du THC, d'intenter à la vie de notre Bonaparte, bon apôtre des Lumières de l'ouest menant campagne au Levant, à l'ombre des pyramides. Il rata son coup. Le futur empereur eut la vie sauve avec les conséquences pour la France et l'Europe que l'on apprend encore dans les livres d'histoire.

 

Le cannabis, littéralement canne à 2 sexes, est une plant dioïque. Il faut un pied mâle et un femelle, qui porte les inflorescences contenant le psychotrope. La variété industrielle monoïque en est exempte.

Bien que George Washington ait jadis proclamé : « semez-en partout », la culture du chanvre sans THC reste illégale aux Etats-Unis où sont puissants les lobbys du coton, des industries papetière et chimique.

Avec 8000 hectares la France est le premier producteur de chanvre. Pressé, le chenevis, friandise pour gardons, donne une huile de longue conservation grâce à sa vitamine E, qui offre le meilleur rapport oméga 3/oméga 6. Ceci en fait une grave menace pour les maladies cardiovasculaires. Le tourteau, plein de protéines, peut remplacer le soja OGM du Brésil. On en tire une farine très riche et sans gluten.

 

Chanvre et transition énergétique :

Ce gros consommateur de carbone – un hectare de chanvre fixe 15 tonnes de CO2 pendant sa croissance – fournit un matériau isolant et sain dont le bilan énergétique est nettement supérieur à celui de la laine de verre et du polystyrène.

 

CannaBIS Repetita :

La réappropriation par l'agriculture de la première plante cultivée par l'homme d'avant hier pourrait demain prendre toute sa place dans une nouvelle donne énergétique.

C'est parti en Haute Saône. Comment, dans le domaine de l'énergie et de l'écologie, le Jura pourrait-il prendre du retard ?

Ce court éloge du chanvre n'a pas été inspiré par l'usage d'un produit illégal.


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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 18:15

 

Recherche de la sobriété énergétique, satisfaction des besoins de la façon la plus efficace, passage des énergies fossiles et nucléaire polluantes, dangereuses et de plus en plus coûteuses, aux énergies de flux : tels sont les 3 axes de la transition énergétique, clé d'un futur ouvert.

 

Le secteur des transports, personnes et biens, est, avec 30%, le second poste de consommation d'énergie.

Les Plans Climat-Energie que les territoires sont tenus de mettre en place, donnent l'occasion de déclarations vertueuses.

Des élus nationaux évoquent un urbanisme intelligent, rapprochant les services de l'usager, relocalisation, transfert du fret de la route au rail, promotion des transports en commun, permettant de se libérer de la dépendance exclusive à la voiture.

 

Le 19è siècle vit la naissance du chemin de fer, le 20è le développement de la culture automobile et l'essor de l'aviation. Le 21è est celui de l'info immédiate. Et la volonté têtue de déplacer de plus en plus vite des hommes interconnectés dans l'instant peut paraître dérisoire.

De même le mythe de la très grande vitesse nous fit perdre de vue que l'immense majorité des usagers du train circulent modestement à bord de TER sur courte ou moyenne distance.

En bon élève de l'économie dominante RFF, endetté de 30 milliards d'euros par le TGV, sous-traite à VINCI la ligne Paris-Toulouse et ne souhaite pas s'investir dans la liaison Andelot-La Cluse, pensant probablement que VEOLIA palliera promptement la carence de la SNCF.

Le collectif créé à l'initiative de la CGT et qu'a aussitôt rejoint le maire de St Claude doit rassembler au-delà des riverains de la ligne en cause. Car celle-ci, bien que centenaire, n'est pas que patrimoniale. Son exploitation améliorée sera un élément vital d'une nouvelle donne énergétique en Franche-Comté.

 

 

Projetons-nous à l'horizon 2050, terme de la transition énergétique

 

Nos ordures ménagères non organiques – celles-ci étant compostées ou méthanisées au plus près – ne seront-elles pas alors, de Lons, St Amour, Dole, St Claude, Pontarlier, acheminées par le rail vers une usine de tri sise à Mouchard, nœud ferroviaire. La partie recyclable bénéficiera du même mode de transport vers la filière adéquate et le reste sera dirigé vers la cimenterie de Rochefort.

De même le fret n'aura-t-il pas repris sa place ? Les pièces des sous-traitants de Peugeot, d'Oyonnax ou de St Claude, ne livreront-ils pas alors leurs pièces dans des conteneurs qui fileront de nuit vers Sochaux via Champagnole, Mouchard, Besançon ?

Le transport de voyageurs n'est pas rentable. Mais satisfaire un besoin social de façon écologiquement responsable, n'est-ce pas ce qui doit distinguer le service public d'une entreprise privée. Car celle-ci se souciera peu de l'impact sur le climat et la santé du tout automobile ou tout camion.

Et cette liaison ne serait-elle pas un peu moins déficitaire si les horaires étaient adaptés aux besoins d'une clientèle de travailleurs ?

 

Rêve d'écolo ?

Il y a exactement 20 ans au Conseil Régional j'émettais 2 vœux :

1 – ALSTOM, qui sait fabriquer des turbines pour les réacteurs, se lance dans la construction d'alternateurs pour éoliennes.

2 – En lieu et place d'un TGV Rhin-Rhône aménageons la ligne Lyon-Strasbourg pour y faire circuler des trains pendulaires.

Comme prévu j'eus droit aux quolibets des progressistes de droite et aussi de gauche qui ne voyaient à la France que 2 mamelles : nucléaire et TGV.

Résultat : 20 ans plus tard ALSTOM, qui a repris la branche ferroviaire de FIAT, fabrique et vend très bien des pendulaires dans le monde. Et en France installe ses éoliennes offshore.

Plus étonnant encore j'ai lu récemment dans le Progrès une info qui fera froid dans le dos de notre ministre du redressement industriel pour qui le nucléaire est une filière d'avenir . L'électricité issue de la fission de l'atome d'uranium coûte dorénavant plus cher que celle produite par le vent. Et le prix n'inclue pas le coût d'un accident comme celui d'Ukraine ou du Japon.

 

« Le Changement c'est Maintenant » a dit un certain candidat à l'élection présidentielle en paraphrasant Dylan qui chantait « Times are changing ».

Je pourrais ajouter : ici et maintenant transition énergétique et ligne Andelot-La Cluse : même combat pour le changement.

 

Michel Moreau

 

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 17:29

 

La fonction première de l'impôt est de permettre à l'Etat de faire fonctionner les services publics : armée, police, justice, écoles, et … hôpitaux.

Devant ces services nous sommes tous égaux, ce qui tempère les inégalités générées par les lois du marché.

L'impôt concourt donc à rendre le monde plus équitable. Encore faut-il qu'il soit lui-même juste. Or la TVA engendre de l'injustice dans la mesure où elle frappe indistinctement les consommateurs.

Une fiscalité juste exige un effort plus proportionnel aux revenus, à tous les revenus, y-compris ceux du capital.

Thomas Piketty, économiste du PS, situe à 7000 euros le niveau où la proportionnalité de l'impôt doit croître. Des revenus inférieurs (97%) seraient soit imposés de la même manière ou de façon dégressive pour les plus faibles.

C'est une des mesures, parmi d'autres, comme une véritable lutte contre l'évasion et la fraude fiscale, ainsi que le rééquilibrage entre les taux d'imposition des PME et ceux des grands groupes, qui pourrait contribuer à maintenir ce niveau de service public qui, à Champagnole, a commencé à se dégrader dans le domaine de la santé avec la fermeture de la maternité, ce qui s'est poursuivi avec la liquidation de la chirurgie et aujourd'hui la menace qui pèse sur le service des urgences. A ce propos la directrice de l'Agence Régionale de Santé m'avait déclaré, au printemps dernier, que rien ne serait fait sans une vaste concertation.

La réaction de défense pour le maintien des urgences fait consensus. Tant mieux.

Mais soyons conscients qu'une fiscalité juste est la condition d'un service public de qualité, y-compris à l'hôpital de Champagnole.

Mais, direz-vous, voilà la politique qui pointe son nez. Pas de ça. Surtout en période électorale.

 

Michel Moreau

 

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 17:02

 

BEPOS. Ce sigle aujourd'hui abscons est destiné à devenir courant. Il signifie Bâtiment à Energie Positive. Une révolution dans les pratiques du bâtiment peut faire passer l'habitat de premier consommateur d'énergie à producteur d'énergie. Et cela est possible dès 2020 si volonté politique il y a et surtout un important effort de formation en direction des 315.000 entreprises artisanales du bâtiment, mais aussi des maîtres d'oeuvre.

 

Mais une piscine BEPOS cela semble une gageure, un défi irréaliste ? Pas si sûr. Il faut pour cela sortir de nos schémas de pensée habituels et casser les codes usuels de conception des piscines.

Nous prendrons donc le contre-pied du parti architectural esthétiquement séduisant et thermiquement aberrant du projet de centre nautique de la communauté de communes : une façade sud entièrement vitrée et des parois est et ouest presque aussi transparentes, qui laisseront le soleil pénétrer quelques heures lorsqu'il brillera au-dehors et le reste du temps, la grande majorité en hiver, permettront aux précieuses calories de réchauffer l'air extérieur au bâtiment.

 

Trois solutions techniques existent, qui, combinées, rendront la pratique de la natation en saison froide compatible avec la transition énergétique.

 

- 1 - le stockage inter-saisonnier. Il a été mis en œuvre dans notre département par Jura Energie Solaire pour le chauffage de son atelier. La façade sud du bâtiment piscine est un vaste capteur à air, lequel est aspiré dans la partie supérieure par des ventilateurs qui l'insufflent dans des gaines plastique placées dans le sol à 2m de profondeur. La chaleur accumulée l'été est restituée en saison froide. Les fondations profondes de 2m sont fortement isolées. Elle font office d'enveloppe d'une bouteille thermos. L'eau de la piscine concourt au stockage des calories.

 

- 2 - Le mur Thrombe. Mis au point par le professeur du même nom, pionnier français du solaire thermique, concepteur du four d'Odeillo, il est souvent intégré à l'architecture bio-climatique aux Etats-Unis, mais peu utilisé en France en dépit de sa simplicité et de son efficacité.

Voyons son utilisation possible pour notre piscine. La face sud utilisée en été pour le stockage inter-saisonnier devient un mur Thrombe en hiver. Les ventilateurs n'envoient plus l'air réchauffé dans le sol mais directement dans le bâtiment. Précisons que le mur recouvert de vitrages est peint de couleur sombre à l'extérieur ce qui lui permet d'absorber la chaleur solaire. Construit en béton et assez épais, il stocke les calories en journée et les restitue quand le soir tombe. Nous bénéficions ainsi d'un double apport de chaleur par convexion et par radiation.

 

- 3 - Et la lumière direz vous. C'est là qu'interviennent les solatubes. Emergeant du toit sous forme de dômes, d'un diamètre de 35 cm, ils sont tapissés à l'intérieur d'une matière ultra-réfléchissante. 3m en dessous du toit ils restituent 80 de la luminosité extérieure. Cette technologie australienne est de plus en plus utilisée en Europe, notamment en Grèce et en grande Bretagne pour procurer à la lumière naturelle dans des ateliers, des écoles et des grandes surfaces, améliorant le confort des travailleurs.

 

Il est vrai que pratiquant le crawl parallèlement au Bénédegand, où s'agiteront des moulins à vent modernes, on sera privé de ce paysage. Mais rien n'empêche de le reproduire sur le mur intérieur dans une belle fresque.

Ajouter une bonne centaine de m2 de capteurs photovoltaïques produisant 10000kw/h/année, une chaudière à bois déchiqueté pour l'appoint et bien sûr une ventilation double flux et un chauffe-eau thermodynamique puisant ses calories dans l'air extrait.

Voilà donc, pour notre communauté de communes, pour le Jura et pourquoi pas pour ailleurs, un projet qui concilierait plaisir, sport, protection de l'environnement et accessoirement soulagerait les finances locales.

 

Michel Moreau

 

 

 

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 16:18

Attention : méthanation

 

 

CO2+4H2

--->CH4 + 2H2O + chaleur

 

Cette équation chimique va bouleverser dans un sens très positif la donne énergétique et constituer un atout, voire une base pour la transition énergétique.

C'est un français, Prix Nobel de Chimie en 1912, qui découvrit cette réaction, et réussit la synthèse du méthane en combinant hydrogène et gaz carbonique.

Un siècle plus tard, c'est un allemand, comme par hasard, qui redécouvre les travaux de Paul Sabatier et saisit la portée pour notre futur énergétique de la production de méthane utilisant de l'électricité renouvelable excédentaire.

 

La synthèse du méthane qui devient une réalité au niveau industriel en Allemagne, apportera la solution au problème N°1 de la production d'électricité par les énergies renouvelables par nature intermittentes : le stockage.

Le méthane, le plus simple des hydrocarbures, peut prendre la place du pétrole et du gaz fossile pour le chauffage, l'industrie et la mobilité. Il utilise les infrastructures du gaz naturel. Nos véhicules peuvent être aisément équipés pour rouler au méthane de synthèse .

Exothermique, la réaction produit de la chaleur à haute température. Ceci la rend intéressante pour des process industriels, la production d'électricité, et pourquoi pas pour alimenter des réseaux de chaleur.

Le nucléaire lui-même, qui dans la décennie à venir connaîtra encore des périodes de surproduction, notamment la nuit, pourra donner un coup de pouce à cette transition énergétique qui permettra de se passer de ses services, tel le participant à un relais qui passe le témoin au terme de sa course.

 

Michael Sterner, de l'université de Stuttgart, n'a redécouvert les travaux de Sabatier qu'en 2009. On peut s'interroger sur l'absence de curiosité des scientifiques pour ces recherches pendant un siècle qui fut, il est vrai, celui du pétrole et du nucléaire.

Ne doutons pas que les allemands vont faire avancer la technologie de la méthanation. Audi, qui investit dans l'éolien offshore, se dote d'une unité de méthanation qui produira de quoi alimenter 1500 véhicules parcourant 15000 kms par an. En France le CEA s'y intéresse-t-il ? Et EDF ? …

 

Dans le Jura nous ne manquons pas de chaufferies et d'industries émettrices de CO2 qui ne demande qu'à être capté puis combiné à l'hydrogène.

Mieux, nous avons une grosse usine qui produit du gaz carbonique en quantité industrielle, dont les besoins de chaleur sont énormes, et qui se trouve être à la pointe de l'industrie chimique. Solvay, pionnier de la production de méthane de synthèse. Voilà qui pourrait être bon pour l'emploi, l'économie, l'environnement. Il me semble déjà avoir entendu une expression qui qualifie cette démarche : développement durable.

 

Michel Moreau

Champagnole, le 17 novembre 2013

 

 

 

 

 

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 15:52

 

 

Artificialisation de terres agricoles, surabondance de grandes surfaces, asphyxie du commerce local, anémie du centre ville, recours forcé à la voiture pour remplir l'assiette, gaspillage d'énergie et émission de ces gaz à effet de serre que certains rendent responsables de l'élimination de philippins par milliers, mépris des personnes âgées ou non motorisées...

Tels étaient certains des arguments, jugés à juste titre bien légers, présentés au Conseil d'Etat par un collectif de citoyens résistants opposés à la liberté d'entreprendre, donc au développement de la ville qui les accueille, veille à les distraire, et prend en charge leur destin.

 

Ces joyeux rêveurs n'avaient rien compris.

Que la prestigieuse enseigne Leclerc s'intéresse à leur petit coin de territoire relève du miracle. Et le miracle, pas le mirage, se sont ces emplois qui permettront à Champagnole de surfer vers une sortie de crise.

Et quand ils parlent d'artificialisation, ne voient-ils pas que c'est à peine la surface d'un département comme le Jura qui échappe, tous les 10 ans, à l'agro-business, pour être dédiée aux LGV, autoroutes, parkings et autres éco-parcs et aérodromes tellement plus vitaux.

D'ailleurs dans artificialisation ils ne retiennent qu'artifice. Ils ne voient même pas qu'à la racine du mot il y a « art ». Qu'ils contemplent humblement ce bel édifice qui prend ses aises route de Pontarlier, dont les belles lignes semblent inspirer de l'Oppidum. L'aire de repos pour automobiles pourrait un jour , lorsqu'elle sera ombragée, être baptisée Esplanade au nom du Maire sans lequel ne pousserait là qu'herbe à vache ou patates à cochon.

 

Mais surtout ils n'avaient pas estimé à son juste poids le lourd sacrifice consenti par le Foyer Jurassien.

Or celui-ci avait bel et bien sur ce site un beau projet d'habitat social de haute qualité environnementale, qui fut exposé dans le Champamag de l'été 2009.

Prenant soudain conscience de la bénédiction que constituait pour Champagnole l'arrivée du géant de la distribution, cette société, 3 semaines à peine après s'être rendue acquéreur du terrain Bully, décidait en son CA de le céder à Leclerc au prix défiant toute concurrence de 13 euros le m2. Et ceci au risque de voir s'effondrer la valeur du terrain à bâtir à Champagnole ou d'inciter quelque curieux légaliste à s'interroger sur la cohérence entre cette opération immobilière et ses statuts.

 

Par chance, notre maire est doté d'une longue vue. Il a prévu, l'évasion commerciale s'inversant à notre profit, le déferlement de hordes d'acheteurs à l'assaut des caddies, puis grouillant dans les vastes allées illuminées, développement durable oblige, par les panneaux solaires de la toiture. Et ces chalands affluant de toutes parts, y-compris d'outre-Jura, finiront d'emplir leurs coffres dans les échoppes du centre. Déjà le prix des pas de porte s'y envole. Il faut d'urgence créer de nouveaux parkings. Les futures friches commerciales rempliront cette nouvelle fonction.

 

Une pénalité de 1000 euros pour avoir voulu s'opposer au progrès selon St Edouard et Frère Clément, ce n'est vraiment pas cher payé. On pourrait même dire que c'est symbolique. La décision est à la fois bienveillante et ferme. A l'heure où la justice est si laxiste, où une Garde des Sceaux nourrit le noir dessein de tarir les prisons, le Conseil d'Etat est là. De l'Etat il montre qu'il a le Sens.

 

Amis citoyens résistants, la culture est parfois utile. Les fabulistes, Esope puis la Fontaine, vous avaient prévenus : la raison du plus fort est toujours la meilleure. Et c'est bien ainsi.

Faisons un cauchemar : imaginons l'inverse. Un beau jour l'agneau s'approche de l'onde transparente. Un cruel brochet fuit à toutes nageoires devant un groupuscule d'ablettes. Le loup qui se désaltère aperçoit l'agneau et s'esquive prudemment, le ventre vide. Le bambin de maternelle terrorise le professeur des écoles. L'épicier du coin fait fermer la grande surface. La PME paye moins d'impôts que la multinationale, François Hollande terrasse les paradis fiscaux. La politique prend le pas sur la finance. Nos élus ne font plus d'affaires. Au secours ! La morale citoyenne l'emporte. Le chaos menace.

Ces citoyens résistants apprendront la leçon. Sur le ring le poids plume n'affronte pas le lourd. David humiliant Goliath : une fable subversive dans un sacré bouquin dont il ne faudrait pas faire votre Bible.

 

 

 

Michel Moreau

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 17:20

Manif à vélo, beach volley, samedi piétonnier, tout cela est fort sympa. Et pourquoi pas le vrai Tour de France à Champagnole ? Ces efforts pour ranimer un centre ville déserté par le commerce, sinon efficaces, sont une preuve de bonne volonté. Tournée la page des vacances, envolés belges, hollandais et autres nordistes, en plein après midi, le cycliste fonce sur la piste cyclable de la rue de la République sans déranger le moindre piéton.

En effet, pourquoi faire ses courses en ville quand Village U vous offre son magnifique parking. Et Leclerc qui demain honorera l'entrée de la ville côté Pontarlier de sa façade digne de Ceaucescu. Système U et Leclerc, fidèles à leur ligne de conduite : distribuer plus en employant moins, draineront probablement quelques chalands de Nozeroy qui s'égarent aujourd'hui vers Pontarlier.

 

Pour de longues années encore, notre eau sera distribuée par un grand trust spécialiste de l'environnement. N'est-il pas apparu selon l'étude d'un cabinet, dont le directeur fut cadre d'une compagnie distributrice d'eau, qu'il importait pour les finances des consommateurs de confier les clés du trésor de l'eau à Véolia. Celle-ci allait en prime nous soulager de la tâche du traitement des eaux usées, y-compris la gestion de ces lagunages précisément conçus pour être entretenus par un employé communal.

 

Au nom de la rationalité les installations sportives, réparties ici et là et localement accessibles ( voir le terrain entre les HLM et l'ancien LEP ), seront concentrées en un seul lieu, curieuse conception de l'aménagement du territoire à l'heure où le nouvel urbanisme veut rapprocher services et usagers.

 

Il n'y a pas si longtemps on pouvait naître à Champagnole. Rassurez-vous on peut toujours y mourir, à moins que ce soit sur la route d'un hôpital éloigné.

 

Tout n'est pas négatif dans notre ville. Les entreprises se maintiennent. D'autres s'installent, innovent. Peut-être pourraient-elles trouver de nouveaux créneaux dans les énergies renouvelables, composants de panneaux photovoltaïques ou d'éoliennes ?

La transition énergétique sera un formidable levier de développement. Le Lycée peut jouer son rôle en éduquant à ces nouvelles techniques. De même le GRETA pourrait former des adultes en recherche d'emploi aux métiers de la réhabilitation thermique de l'habitat et de la pose de panneaux pour l'eau chaude sanitaire.

Prenant exemple sur la centrale de la Roche remise en fonction par un maire de gauche, la ville peut, par la promotion du photovoltaïque et d'éoliennes, aller vers l'autonomie énergétique. Une régie municipale maraîchère bio pourrait fournir légumes et fruits à la restauration collective tout en jouant un rôle d'intégration sociale, ....

 

Champagnole peut emprunter un autre chemin pour se développer.

Politiquement ce n'est pas évident. Un maire bonhomme, qui joue habilement de son exceptionnelle aptitude à inspirer la confiance, dort sur ses 2 oreilles à la fois, après avoir rapidement prié Dieu d'affronter en mars prochain une liste menée par un opposant qui l'a suivi docilement sur tous les grands dossiers, et qu'il gratifiera d'une sinécure de vice-président rétribué par la ComCom.

 

Notre ville mérite mieux que cet affrontement factice. Nous devons avoir le choix entre 2 projets, non entre 2 hommes.

Oui il est tout à fait possible d'engager Champagnole sur un autre mode de développement. Les personnes ne manquent pas pour penser économie du futur, transition énergétique, urbanisme humain, culture, sport, gestion de l'eau, commerce, ...

Un groupe peut se constituer qui n'exclue personne, jeune ou senior, dont l'idée est de concilier économie, environnement et social, et de faire émerger ici de nouveaux modes de production et d'échange.

De ce groupe émergeraient des personnalités, jeunes si possibles, aidées par des personnes plus expérimentées, prêtes à travailler dans le cadre de commissions municipales. Une tête de liste serait élue démocratiquement.

 

L'avenir est entre nos mains disait l'excellent Albert Jacquart.

 

Michel Moreau

 

 

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